Dans les contrées de Terre Sainte

En sortant de Coppet, l’itinéraire emprunte des chemins ombragés. L’été, la fraîcheur en sous-bois se fera apprécier à sa juste valeur. En roulant paisiblement sur des chemins ne nécessitant pas une attention de tous les instants et avec un dénivelé insignifiant, les soucis disparaissent et les pensées s’envolent. On rêve en étant éveillé. Le sentiment qui prédomine est de se sentir en lévitation. A travers des écrins de verdure et de belles demeures, on flotte plus que l’on pédale sur un vélo. Attention tout de même à ne pas se faire surprendre au prochain carrefour !

Il n’existe pas de consensus concernant l’appellation Terre Sainte qui englobe neuf communes, dont Coppet, pour une population de presque vingt mille habitants. Cette dénomination apparaît au milieu du XXe siècle. Elle désignait la troupe d’éclaireurs de la paroisse protestante de Commugny-Coppet. Deux versions cohabitent pour ce nom de Terre Sainte. Il serait dû à la dépendance, au Moyen Age, de Commugny à l’abbaye de Saint-Maurice. La seconde explication remonte au fait que cette région se trouvait sur un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Terre Sainte était un endroit pour se reposer avant de repartird’un bon pied.

De retour à votre point de départ, une visite au château de Coppet ou au Musée du Vieux-Coppet s’impose. Le musée permet de découvrir la vie quotidienne aux XVIIIe et XIXe siècles dans une authentique demeure bourgeoise de Coppet. Ensuite, il sera temps de piquer une tête dans le Léman.